L'échéance arrive mais est encore loin pour nos fanateamers. La pression n'est pas encore au rendez-vous. Tout le monde pense à ouvrir ses cadeaux et manger du chocolat. Ces 2 semaines de réveillons permettent à tous nos fanateamers de décompresser avant d'affronter les dures semaines d'entrainement dans le froid et la nuit noire et obscure.
Donc, je vous annonce officiellement qu'actuellement aucun des fanateamers n'a démarré un plan d'entrainement spécifique pour l'écotrail.
samedi 27 décembre 2008
dimanche 21 décembre 2008
Nos fanions !
Ca y est .... La 1ère phase de fabrication des fanions est terminée. Il ne reste plus qu'à les distribuer à chacun des fanateamers pour qu'ils indiquent leur nom dessus (en haut à droite). Ah... si l'entrainement pouvait avancer aussi vite.
vendredi 19 décembre 2008
S -12 : Où en sont nos fanateamers ?
12 semaines avant l'échéance, il est temps de commencer à faire des points sur la préparation de nos fanateamers. En général, pour ce genre d'épreuve, certains se préparent 12 semaines avant (d'autres 9, voire moins). Donc, faisons un point :
Fredus : En phase de repos. Il a quand même fait un tennis ( et a battu un 15/5 en 3 sets). Tout va bien....
Boris : En phase de repos. Il essaye de faire un peu d'escalade avec sa chérie... il gère quoi !
Manu : En phase de repos (c'est la phase préférée de Manu). Il va voir des matchs de foot de grenoble (une préférence pour les 0-0). Il joue au foot une fois / semaine. Bonne nouvelle, il n'est plus "le plus mauvais joueur de la FSGT" selon Google.
Arno : Alors lui,.... Il fait du ski à St Lary Soulan (lot du vainqueur du GRP) ... peinard... On dirait qu'il s'en fout.... Ach'te jure !
Ronan : Heureusement, y'en a un qui trime. J'entame ma 2ème semaine de développement de VMA à base de fractionné long à pied et en VTT. A côté pour le plaisir un peu d'escalade et de ski de rando (avec toute cette neige) .
RDV la semaine prochaine.....
Fredus : En phase de repos. Il a quand même fait un tennis ( et a battu un 15/5 en 3 sets). Tout va bien....
Boris : En phase de repos. Il essaye de faire un peu d'escalade avec sa chérie... il gère quoi !
Manu : En phase de repos (c'est la phase préférée de Manu). Il va voir des matchs de foot de grenoble (une préférence pour les 0-0). Il joue au foot une fois / semaine. Bonne nouvelle, il n'est plus "le plus mauvais joueur de la FSGT" selon Google.
Arno : Alors lui,.... Il fait du ski à St Lary Soulan (lot du vainqueur du GRP) ... peinard... On dirait qu'il s'en fout.... Ach'te jure !
Ronan : Heureusement, y'en a un qui trime. J'entame ma 2ème semaine de développement de VMA à base de fractionné long à pied et en VTT. A côté pour le plaisir un peu d'escalade et de ski de rando (avec toute cette neige) .
RDV la semaine prochaine.....
samedi 13 décembre 2008
La SaintéLyon de Mr Bobo
Samedi soir 22h, arrivée au palais des Sports de Saint Etienne dans le grand Hall, avec Hervé, Rémi, JB et Pierre. (Après un repas pris à 19h chez mes parents, avec pâtes bolognaise, pain d’épices, amandes, noisettes, des fruits secs). Voila le moment où on pénètre dans l’ambiance. Du monde de partout, ça s’équipe, ça dort, ça se concentre, y’en a de partout. Moments de stress.... on se met en tenue. Vérification du contenu du sac... Est ce que je prends un tee shirt de rechange ou pas ? et des chaussettes ? Et le guêtres, je les mets ou pas... les gels anti-oxydants, je les ai bien ? Le liquide est constitué de 1250 ml dans le camel, avec eau, citron, miel et sec, et le même genre de dosage dans un bidon de 500 ml que je porterai à la main.
23h30, après des tentatives de blackout avec l'ipod dans les oreilles, couché sur mon sac, on se dirige sur la ligne de départ : le choix est fait : guêtres, un tee shirt première couche et juste un tee shirt manche longue seconde couche. Le coupe-vent étanche est dans le sac, on le mettra si ça caille (vaut mieux avoir une couche à enfiler plutôt qu’avoir déjà tout mis sur soi, et puis il vaut mieux éviter de transpirer, ça donne froid quand on est bien mouillé et que la fatigue laisse le froid s’installer)... Derniers instants de stress au milieu des 4500 fous qui attendent le coup de canon de minuit. On n’est pas très bien placés sur la ligne, bien 100 m derrière l’arche, mais c’est ps grave, on vise pas le chrono !
L'envie y est pas, "putain, qu'est ce que je fous là" ou "je vais en chier"... Hervé est à mes côtés, on est partis pour en faire un gros bout ensemble. JB, Rémi et Pierre sont avec nous aussi, mais ils comptent attaquer dès le départ pour viser des temps autour des 7h : surout, ne pas chercher à les suivre, ce serait l’abandon assuré !
Minuit, le coup de feu, le chrono démarre,... bon, il nous faudra 3 minutes 40 avant de passer effectivement sous l'arche de départ... Les rues de Saint Etienne, sous l'éclairage public, frontale éteinte, c'est parti, on déroule, on s'échauffe, le cardio ne DOIT PAS dépasser 160, surtout pas, c'est la clef de tout : ne pas laisser des plumes au départ, en garder sous le pied pour repousser au plus loin les instants de souffrance.. L’euphorie du départ, y’en a qui papotent, qui chantent, qui hurlent, qui courent à fond, qui s’envolent… ne pas se laisser prendre dans l’adrénaline, se faire doubler, c’est pas grave, on en redoublera des tonnes plus tard, y’a le temps pour ça !
Sorbiers, premier raidillon, oui, on va marcher dans les côtes, malgré les premiers excités qui eux, continuent à courir, rigoler, faire les drôles... aller, on en redoublera pas mal plus tard de ces "excités des premiers km"... Fin de l'agglomération de Sorbiers, on quitte l'éclairage public, magie des lampes frontales allumées, des bandes réfléchissantes qui scintillent par milliers devant nous, derrière nous, c'est le moment magique où on entre dans la nuit, le vrai début de la SaintéLyon, c’est là qu’elle prend tout son sens…
Ca déroule bien, Hervé et moi, on gère, y’a du monde devant, y’a du monde derrière, on réussi à se tenir sous les 160, on profite des montées pour marcher, récupérer en côte : ça se fait, il suffit de marcher en faisant tomber le cardio vers 150, pas plus….
La gadoue, y’en a, les guêtres ont bien été un bon choix, de la bouillasse glaiseuse qui te ventouse les chaussures au sol (j’en ai vu qui y ont laissé une godasse !)
2h04, 15,55 km au compteur GPS, ravito de Saint Christo… Hervé et moi on se regarde, « t’as encore de l’eau toi ? ouais, et toi ? Aussi ! On tiens jusqu’au prochain sans s’arrêter ? Oui », je choppe un TUC au passage (trop bon les TCUS, hmmmm !!!!), on s’étire 1 minute sous la tente et c’est reparti. La longue montée qui nous attend est cassante. Ensuite, c’est dans les champs et la gadoue, une longue ligne de crête avec des chemins tellement boueux qu’on finit par courir à côté dans les champs de maïs fauchés, c’est moins gadoue, mais attention les chevilles…
3h05, 21,69 km au GPS, Ravito de Moreau, on n’est pas loin du point haut de la course (870m d’altitude), on vient de s’enfiler le plus gros du dénivelé positif. Quelques instants de pause dans ce ravito dans le hameau : un coup de thé un peu tiédasse, un coca d’une sous marque de l’ère post soviétique, mais je le trouve délicieux ! Et puis je vais me rendre compte que le cola dégueu me file une patate d’enfer. On s’étire encore… Et on repart, il est 3h08.
Pour toute nourriture, je fonctionne au gel anti Oxydant Overstims, Gout citron et gout pomme, c’est pas très bon j’en conviens, mais ça semble très bien me convenir, je continue à ça, une pichenette de temps en temps, un coup de mon mélange eau-citron-miel-sel de mon camel ou de mon bidon de 500 ml que je garderai à la main toute la course. Je le complète avec de l’eau à Moreau avant de repartir. J’avoue que j’avais pris plein de barres bio Noix ou figue Noix, et que je n’avais pas spécialement prémédité de prendre du gel, mais y’a que ça qui passe et je n’ai pas besoin de plus…
Tout va bien, pas de douleur, le froid est tout à fait supportable. Nous voila au paradis de la gadoue. Le premiers compétiteurs en relais nous doublent… très vite… et parfois en nous bousculant… (y’a des cons partout), ou en t’éclaboussant bien gaiment de boue et de flotte… sympa ! Magie des km de frontales allumées, devant, et derrière (non, on n’est pas les derniers !)
Voila un des passages clé : la descente sur Sainte Catherine, c’est raide, glissant, sombre, plein de gros cailloux, de souches… on l’aborde avec calme, pour ne pas se tordre une cheville (ce qui m’était arrivé l’an dernier à cet endroit !)… voila enfin le ravito de Sainte Catherine, une étape dans la course : c’est pas la moitié des km, mais c’est plus de la moitié des grosses difficultés franchies. Il est 3h56, 27,31 km au compteur GPS.
On s’octroie une pause : soupe chaude à la tomate-basilic (un délice à ce moment là !!!), pain d’épices, banane, remplissage du Camel back (finalement, je ne mets que de l’eau sans me servir des sachets de poudre de boisson isotonique que je me suis concoctés, il reste un peu de mon précédent mélange, je re-dilue donc… je remplis aussi mon 500ml à la main, avec de l’eau encore).
4h03, après une bonne séance d’étirements, nous voila repartis, devant nous, bientôt, la très fameuse descente du bois d’Arfeuille : casse-gueule, cassante, grasse à souhaits, avec des feuilles mortes... on reste prudents. Quelques petites douleurs de jambes commencent tout doucement à se faire sentir, mais rien de grave, quelques étirements en route remettent tout ça d’aplomb.
Arrivée au ravito de Saint Genoux, il est 5h30, 35,78 km au compteur GPS. Petit coup au moral, on pensait que ce ravito était au 40 km. Finalement, en km, on vient donc tout juste de passer la moitié. On se restaure un peu, et on enfile une couche supplémentaire : le coupe vent. Ca commence à peler un peu, on va aborder des crêtes un peu ventées et la fatigue commence à se faire sentir un peu. Je me sens bien toutefois, et prêt à attaquer cette longue côte un peu démoralisante quand on la voit (illuminée par les frontales de ceux qui sont dedans).
C’est reparti, ça monte, puis une longue portion presque plate de goudron. Je sens le premier coup de mou d’Hervé qui commence à avoir mal aux jambes. On alterne un peu de marche et de relances pour essayer de faire passer ça. Pour l’instant, je ne souffre pas et me sens d’avancer en courant, avec quelques étirements et mon gel antioxydant (mon autre partenaire de course finalement ! 3 berlingots sur la course). La longue partie goudronnée est un peu plus cassante (finalement, quand on est sur le goudron, on en vient à regretter la gadoue, et réciproquement !)
On arrive à Soucieu en Jarez, il est 6h54, 44,64km au compteur GPS, lieu chargé d’histoire pour moi : c’est là que j’avais abandonné l’an dernier. Je me sens fatigué, certes, mais le moral au beau fixe, l’envie d’en découdre, tout est là : j’irai au bout, ce sera dur, mais j’irai, j’ai encore du jus ! Je la sens, je me vois en train de passer l’arrivée, je la ferai MA SaintéLyon !
On se restaure, s’étire, je pose les guêtres dans le sac pour m’alléger les pieds (et puis il reste en majorité du goudron maintenant), je ne change pas de tee shirt… la flemme de le sortir du sac et de me déshabiller dans le froid… Soupe, Cola… Après discussion avec Hervé, on ne va plus s’attendre à partir de là, je vais partir devant, Hervé a mal aux jambes et veut aller au bout, mais plus lentement.
Je repars seul à 7h03, les yeux et l’esprit rivés sur l’arrivée qui est encore à 23 km… j’irai au bout, l’euphorie commence à prendre le dessus sur la fatigue qui se fait sentir. Je sais que le jour va bientôt se lever, que ça va me donner la pêche. Et c’est parti, je ne marche plus, je recours, je déroule bien, longue descente goudronnée, on est un peu plus en milieu péri urbain, ça fait du bien de voir un peu des maisons. Le jour se lève, sensation plaisante… vue sur les alpes, c’est superbe… ! Pis ça réchauffe ! Enfin je peux regarder devant moi sans besoin de lampe frontale, c’est bon ! Cette journée qui se lève donne un coup de boost, ça sent la fin, ça sent le jour, la sortie de la longue nuit froide… bref, ça donne des ailes.
J’alterne un peu marche et course, pour me refaire. Les séances de marche deviennent de plus en plus longues, et puis parfois, je ne sais pas pourquoi, ça revient, je cours et c’est reparti. Les km paraissent plus longs que de coutume, le ravito de Beaunant est bien loin bon sang !!! Quand va-t-il arriver…. ??? Je maudis les gens sur le parcours qui m’ont dit à un moment : « Plus que 4km avant le ravito », tu parles que je les ai trouvées longues ces 4 bornes : y’en avait 8 en fait !!!
Allez, je ne le vois pas encore ce ravito, j’en suis pas loin, mais c’est décidé, j’entame une petite goulée de gel finisher, juste pour me donner la pêche, pour relancer un peu la machine.
Arrivée au ravito de Beaunant (dans un Garage automobile, Original !). Je ne peux pas dire quelle heure il est… environ de 8h40, mais la batterie de mon GPS a donné son dernier souffle quelques km avant le ravito, je n’ai que ma montre mais je n’ai pas bien regardé l’heure à ce moment là.
Coca (encore !!!), des TUCS (youpi, trop bon les tucs !!!), j’évite le saucisson qui fait pourtant envie mais qui risque de mer retourner le bide. Et c’est reparti, dernière ligne droite avec… la fameuse montée de Beaunant, la salope !!!! Elle est raide !
Au sommet, je repars sur la descente de Sainte Foi, une saloperie interminable (des fois, c’est plat d’ailleurs, et ça n’en finit pas !!!).
Le panneau Lyon !!!!! Arrivée en milieu totalement urbain. Je traverse la Saône, et, oui, j’ai une larme à l’œil : putain, je suis à Lyon, à pied, depuis Saint Etienne…. Ca fait tout drôle !
J’ingurgite les 2 gels finisher dispos sur moi (le dernier coup de fouet avant l’arrivée !), ça me colle une patate d’enfer, mais curieusement, ça ne me redonne pas beaucoup de jambes !
Ravito de la place Carnot, là encore, combien de fois il faudra me le répéter : ne pas écouter les kilométrages annoncés : ils sont toujours faux. On entend : « 3,8 km avant l’arrivée ». Tu parles, je ne sais pas exactement combien il en restait, mais certainement plus !
Passage du Rhône, puis descente sur l’interminable quai. La encore, tous les « yoggers » du dimanche matin que tu croises te balancent le kilométrage qu’ils estiment avant l’arrivée : « plus que 2 km », « plus que 1 km », « plus que 3 km !!! », bref, tout est faux… faut pas écouter bon sang ! Je marche, je n’arrive plus à courir. J’entends « Boris » : mon oncle, Marc, vient de me rejoindre, il est en relais, accompagnant un ami à lui en solo qui semble souffrir le martyr. On se remet à courir, la pêche de la fin pour boucler le dernier km, on double quelques boiteux qui finissent vraiment dans un piteux état. Dernière ligne droite, « arrivée 100 m » indique le panneau, ça y est, il y a du monde, l’arrivée est là, dernier virage à droite, je rentre dans la palais des sports, l’arche, ma chérie qui est là, les larmes, le bonheur, l’étreinte, c’est fini, ça bipe sur le tapis d’arrivée, il est 10h13 et 52 secondes, je viens de boucler les 69 km de cette merveilleuse aventure !
Pierre et JB sont là, respectivement 7h00 et 7h55, respect, Rémi a abandonné à Sainte Catherine pour mal de ventre. Hervé arrivera à 10h45, raide mort, mais j’admire : c’est la douleur avec laquelle moi, l’an dernier, je n’avais pas été capable d’aller jusqu’au bout, lui l’a fait, chapeau !
mercredi 10 décembre 2008
Trail 2008 de tous nos Fanateamers
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Mon Premier Ultra : 48 kms de Moncontour (22)
Alors, Comment dire...déjà lors du regroupement à 6h30, j'ai bien senti que cela n'allait pas être facile. Le discours de l'organisateur me l'a confirmé : "c'est très gras...partez très lentement, les 13 premiers kms doivent constituer votre échauffement...A partir du 14 ème et jusqu'à la fin, il faut tout le temps relancer"
Je décide de partir dans les derniers du genre 130 ème sur 151...puis je cale mon rythme à 8 km/h...C'est sympa la nuit, pas un bruit, à part le mec qui me suis qui, en voyant que je cherchais le meilleur passage pour éviter de me mouiller les panars me dit avec une voix virile "faut y'aller hein, c'est du trail"...
résultat : 7kms après, suite à un coup de froid, petite diarrhée naissante... arrêt obligatoire
Mais il finira derrière moi le bougre....
Bon le jour se lève et me voilà dans un champ de vaches bretonnes, je m'enfonce jusqu'à mi-mollet dans la boue...le sol est un peu gelé en surface... et je pense à Ronan qui me disait... "tu verras le trail c'est génial, des paysages magnifiques en pleine nature "
1ère boucle bouclée, Calou (mon grand frère) m'attend, sympa. Il s'est inscrit sur le 13 kms : Il a mis 1h 20.
14,15,......je sais qu'au 22 ème y'a le ravito, j'essai de maintenir mon rythme... j'étais bien, plutôt autour de 8.5-9 km/h...je rattrape une dizaine de mes collègues. Il y a de longues montées en faux plats ..puis le ravito...j'ai pas pu résister...j'ai mangé du gateau au yahourt au lieu des raisins secs et du pain d'épice...
Après le 22 ème, ça commence à se compliquer, tous les 15 à 20 minutes on a les pieds dans l'eau, le terrain est de plus en plus escarpé, sous bois, faut faire attention de ne pas se casser la margoulette...
26 kms...tient, une petite douleur à l'aine.....28ème tient elle ne passe pas, je suis avec "l'ancien" (c'est le nom que je lui donne) depuis le 22 ème, son rythme me convient, il est prudent, il me conseille...
Bizarrement entre le 30 ème et le 35 ème c'est passé vite pourtant j'ai eu l'impression que ça montait tout le temps...J'ai mangé un espèce de gel ultra sucré qui donne super soif...
35 ème second ravito, Il ne proposait que de l'eau...pas de gateau au yahourt, une chance car mon ventre ne semble plus vouloir accepter grand chose...Je m'étire (douleur à l'aine persistante), pas longtemps car l'ancien est déjà reparti, J'ai l'impression qu'il a un peu accéléré pendant 2 kms en voulant suivre un autre groupe au sein duquel se trouve la première féminine...
37 ème, c'est étrange, j'ai comme faim ou soif mais je pense que mon ventre ne va rien accepter, ça commence à devenir difficile
39 ème je laisse filer l'ancien, il faut que je marche un peu, pourtant c'est plat, je mange une banane, 500 mètres passent, j'essaie de courrir, tranquille... pendant 4 bornes ça sera très difficile....en haut d'une côte de 1km ça va mieux, je cours, je rejoins l'ancien et son collègue, le dépasse à 3kms de l'arrivée.
Dernier km: ça monte à bloc, je cours, 600m ça monte encore, j'explose,!!!.Calou m'attend en haut, il fait les 200 derniers mètres avec moi, me pose plein de questions, je n'ai pas pu répondre à une seule, mort le Fred...
Je passe la Ligne, attend l'ancien et le remercie.
Résultat : 6h04mn, 81ème sur 151 inscrits, seulement 115 ont fini.
Lundi, je lis le journal, une interview du vainqueuraprès l'arrivée, Olivier Le Guern :"Je suis exténué, épuisé, à bout de force...Je n'ai pas le souvenir d'avoir souffert autant sur une épreuve."
Ca me rassure un peu pour la suite.
Maintenant repos puis reprise de l'entrainement, début janvier...
Bonnes Fêtes
Fred
Je décide de partir dans les derniers du genre 130 ème sur 151...puis je cale mon rythme à 8 km/h...C'est sympa la nuit, pas un bruit, à part le mec qui me suis qui, en voyant que je cherchais le meilleur passage pour éviter de me mouiller les panars me dit avec une voix virile "faut y'aller hein, c'est du trail"...
résultat : 7kms après, suite à un coup de froid, petite diarrhée naissante... arrêt obligatoire
Mais il finira derrière moi le bougre....
Bon le jour se lève et me voilà dans un champ de vaches bretonnes, je m'enfonce jusqu'à mi-mollet dans la boue...le sol est un peu gelé en surface... et je pense à Ronan qui me disait... "tu verras le trail c'est génial, des paysages magnifiques en pleine nature "
1ère boucle bouclée, Calou (mon grand frère) m'attend, sympa. Il s'est inscrit sur le 13 kms : Il a mis 1h 20.
14,15,......je sais qu'au 22 ème y'a le ravito, j'essai de maintenir mon rythme... j'étais bien, plutôt autour de 8.5-9 km/h...je rattrape une dizaine de mes collègues. Il y a de longues montées en faux plats ..puis le ravito...j'ai pas pu résister...j'ai mangé du gateau au yahourt au lieu des raisins secs et du pain d'épice...
Après le 22 ème, ça commence à se compliquer, tous les 15 à 20 minutes on a les pieds dans l'eau, le terrain est de plus en plus escarpé, sous bois, faut faire attention de ne pas se casser la margoulette...
26 kms...tient, une petite douleur à l'aine.....28ème tient elle ne passe pas, je suis avec "l'ancien" (c'est le nom que je lui donne) depuis le 22 ème, son rythme me convient, il est prudent, il me conseille...
Bizarrement entre le 30 ème et le 35 ème c'est passé vite pourtant j'ai eu l'impression que ça montait tout le temps...J'ai mangé un espèce de gel ultra sucré qui donne super soif...
35 ème second ravito, Il ne proposait que de l'eau...pas de gateau au yahourt, une chance car mon ventre ne semble plus vouloir accepter grand chose...Je m'étire (douleur à l'aine persistante), pas longtemps car l'ancien est déjà reparti, J'ai l'impression qu'il a un peu accéléré pendant 2 kms en voulant suivre un autre groupe au sein duquel se trouve la première féminine...
37 ème, c'est étrange, j'ai comme faim ou soif mais je pense que mon ventre ne va rien accepter, ça commence à devenir difficile
39 ème je laisse filer l'ancien, il faut que je marche un peu, pourtant c'est plat, je mange une banane, 500 mètres passent, j'essaie de courrir, tranquille... pendant 4 bornes ça sera très difficile....en haut d'une côte de 1km ça va mieux, je cours, je rejoins l'ancien et son collègue, le dépasse à 3kms de l'arrivée.
Dernier km: ça monte à bloc, je cours, 600m ça monte encore, j'explose,!!!.Calou m'attend en haut, il fait les 200 derniers mètres avec moi, me pose plein de questions, je n'ai pas pu répondre à une seule, mort le Fred...
Je passe la Ligne, attend l'ancien et le remercie.
Résultat : 6h04mn, 81ème sur 151 inscrits, seulement 115 ont fini.
Lundi, je lis le journal, une interview du vainqueuraprès l'arrivée, Olivier Le Guern :"Je suis exténué, épuisé, à bout de force...Je n'ai pas le souvenir d'avoir souffert autant sur une épreuve."
Ca me rassure un peu pour la suite.
Maintenant repos puis reprise de l'entrainement, début janvier...
Bonnes Fêtes
Fred
dimanche 7 décembre 2008
Félicitations à nos 2 Fanateamers !!
Boris et Fred sont arrivés tous les 2 au bout de leur 1er ultra (Saintélyon et Trail de Moncontour). Ca présage plein de bonnes choses pour la suite.
Dorénavant, l'équipe n'est plus une équipe de débutant, car tous les membres sont des ultrafondeurs (au dela de 42,195 kms).
Bientôt, nous publierons des comptes rendus sur ce blog.
Bravo !!!
Dorénavant, l'équipe n'est plus une équipe de débutant, car tous les membres sont des ultrafondeurs (au dela de 42,195 kms).
Bientôt, nous publierons des comptes rendus sur ce blog.
Bravo !!!
vendredi 5 décembre 2008
1ère à supporter !

Bonjour tout le monde,
Bon, c'est à mon tour de m'présenter. Non, non, ne vous en faites pas, moi j'suis pas partie pour les 80 kms.
Je suis la référente administrative du défi Fanateam. Eh oui, rien que ça. Cela signifie que c'est à moi que vous pouvez vous adresser pour toutes questions non sportives et relatives au bon déroulement du défi. (arpool56@gmail.com).
Je suis également ( et c'est pas de tout repos) la femme de Fred, ( mais si, vous le connaissez , l'ancienne star du foot... de Rostrenen). Ce qui signifie que j'endure tous les entrainements et y'en a, toutes les petites crampes, les p'tites burcites, les stress d'avant courses, les coups de fils interminables avec son coach Ronus, bref même si je cours pas moi, c'est quand même pas facile tous les jours, vous comprenez!
Emma
mercredi 3 décembre 2008
Gros WE pour 2 FanaTeamers
Ce WE 2 Fanateamers s'alignent sur des ultras. L'occasion de jauger des futures perfs à l'écotrail.
Good Luck à Boris pour sa SaintéLyon et Good Luck à Fredo pour son trail de Moncontour.
Good Luck à Boris pour sa SaintéLyon et Good Luck à Fredo pour son trail de Moncontour.
La Tuile
Imaginez un sportif de haut niveau. Qui est au top en matière de préparation et qui sur un petit détail se fait une contracture. C'est ce qui est arrivé à Manu. Heureusement rien de bien sérieux... Mais tout de même.
Euh... le "petit détail" : c'est une séance d'électrostimulation (Compex) un peu forte ;-)))
Euh... le "petit détail" : c'est une séance d'électrostimulation (Compex) un peu forte ;-)))
lundi 1 décembre 2008
Arno
Arno... "Ze King". La star du groupe. Pression : Connait pas. Nous parlons là de la nouvelle star montante du Trail... Il phenomeno. L'homme qui fait son gros entrainement au festival des vieilles charrues (les 3 soirs... et ouais). L'homme qui ne reconnait que les antioxydants du vin rouge. A part ça il arrive à courir de temps en temps. Attention ... que des ultras. Le Grand raid de la réunion : il a fait,.. Guerlédan : il a fait,.. Les templiers : il a fait,...La TGVanoise : il afait,... l'utmb : il a fait,... L'euskal il a fait (3ème),... L'aubrac : il a fait (22 eme), Le GRP : Il a fait (1er).... Alors l'écotrail ... c'est un entrainement..
Ronando
Ronan... "Ronus". Difficile de parler de soi... Disons que si l'année 2006 fut l'année de démarrage de l'ultra, l'année 2007 fut l'année faste et bien, 2008 est l'annéenoire. J'espère que l'année 2009 sera la Renaissance. 2006 - La SaintéLyon : Le 1er ultra : Fantastique, de grand souvenirs et une gestion de course impeccable. 2007 - Le
Nivolet-revard (Autrement plus dur). Templiers (Géniallissime : La plus belle) et la Saintélyon (Plus dure... tiens bizarre). 2008 : Catastrophique - double blessure.
Du coup, ... Aucun Ultra au compteur cette année. Vivement 2009 et l'écotrail.
El Bobo
cette année. Il a fait ses gammes sur le trail des collines, l'urban trail de Lyon et le trail de montagnole dernièrement. Mais, la prochaine grosse épreuve est la
Saintélyon, le WE prochain. Après ça il sera prêt pour l'écotrail.
El Manu
nivolet-revard en 2007 et l'ardéchois 2008. 2 épreuves exigeantes et pour lesquelles Manu ne s'était pas vraiment préparé. C'est un entrainement très "personnel" que
Manu pratique. Il travaille d'abord le mental avant de travailler le physique. Du coup, ... Comment va t'il aborder l'écotrail ? Fera t'il enfin un entrainement digne de ce
nom? Ou continuera t'il à travailler uniquement le mental. A suivre.....
Happy birthday
dimanche 30 novembre 2008
Fred "ArPool"
Fred, ...celui sans qui rien n'aurait commencé. Il est encore jeune (quoi que) et possède un gros passif de footeux. Il est probablement celui qui est le plus déterminé pour aller au bout.Cette année il démarre "réellement" la course à pied. Un trail de 25 kms à son actif en 2h19 présage d'un bon potentiel. Mais, s'il est le véritable "débutant" du groupe dans le domaine des trails longs, je ne m'inquiète pas trop pour lui.
Le Week-End du 6-7 Décembre il va pouvoir se tester sur le Trail de Moncontour :
http://trail.moncontour.free.fr/
Bon à part ça comme tout breton qui se respecte il aime la fête et le bon festival de Rock.
Good Luck Fredus and welcome in ze world of Ultra.
Création du Blog de la FanaTeam
Le but de ce Blog est de mieux connaître, les membres de la fanateam. Descriptions détaillées de leur CV, de leurs entrainements, de leurs bobos, de leurs doutes,.... Bref la vie quoi !
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